Delmaire, R. - Desmulliez, J. - Gatier P.-L. (éds): Correspondances. Documents pour l’histoire de l’Antiquité tardive. Actes du colloque international – Université Charles-de-Gaulle-Lille-3 : 20-22 novembre 2003,
(CMO 40, série littéraire et philosophique 13), 570 p., ISBN 978-2-35668-003-7, 42 €
(Maison de l’Orient et de la Méditerranée – Jean Pouilloux, Lyon 2009)
 
Compte rendu par Hélène Ménard, Université Montpellier 3
 
Nombre de mots : 2437 mots
Publié en ligne le 2010-09-27
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=995
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          En France quelques groupes de recherche ont mis en évidence leurs travaux sur la correspondance. Parmi ceux-ci, Epistulae Antiquae, émanant de l’Université François Rabelais de Tours, compte à ce jour cinq volumes publiés (chez Peeters, entre 2000 et 2008) mais aussi les colloques organisés à Lille 3 par le laboratoire HALMA-IPEL – UMR 8164, en 2003 (en collaboration avec le GDR 2135- Textes pour l’histoire de l’Antiquité tardive et HISMO-UMR 5189 – Histoire et Sources des Mondes Anciens) et en 2008 (à paraître).

 

          Vingt-cinq communications ont été rassemblées dans ce très riche volume paru en 2009 : on peut regretter le délai important de publication de ces articles ; le colloque international dans le cadre duquel elles ont eu lieu s’est en effet tenu à Lille en 2003. Elles sont regroupées en cinq parties, qui recoupent les axes privilégiés par les organisateurs du colloque (p. 14) : les "usages épistolaires" (I), "correspondances et pouvoir impérial" (II), "correspondances et magistère épiscopal" (III), "correspondances entre chrétiens : amitié, foi, spiritualité" (IV) et enfin "correspondances : rhétorique et réseaux" (V).

 

          Si l’on définit la lettre dans son sens premier et le plus large, comme "un écrit adressé à quelqu’un pour lui communiquer quelque chose" (Dictionnaire Robert), il n’est pas étonnant de constater le foisonnement d’approches que ce volume reflète bien. La lettre est, d’abord et avant tout, un support matériel qui permet d’établir un lien entre deux personnes géographiquement éloignées. Il marque également le temps, par le délai entre le moment où la lettre est envoyée et celui de sa réception. La lettre est aussi vectrice d’informations, tout comme elle est un objet littéraire. Le titre du colloque insiste sur l’aspect documentaire de la correspondance, ou plutôt des correspondances : la pluralité des littératures épistolaires est ainsi soulignée.

 

          Ces différents aspects sont abordés au fil d’articles de longueur inégale mais toujours précédés d’un résumé en français et en anglais.

 

          L’article de J.-L. Fournet (« Esquisse d’une anatomie de la lettre antique tardive d’après les papyrus », p. 23-66) s’articule autour de l’idée d’une mutation au IVe s. de la lettre dans sa forme (à travers une reconstitution ‘archéologique’ de la lettre, p. 25) comme dans son contenu, une évolution qui traduit une transformation de sa fonction. Par sa forme, la lettre s’apparente à un document de type administratif ou juridique (transvera charta) mais par son style, elle s’approche d’un objet littéraire. La modification de la structure même de la lettre, avec la disparition du prescrit et de la formule de salutation classique, traduit une sociabilité nouvelle (des rapports hiérarchiques exacerbés, une politesse croissante, y compris par l’exaltation du destinataire et la dépréciation de l’auteur). Il s’agit avant tout d’une conversation dans laquelle l’auteur déploie sa philia. Cette idée est également mise en exergue par P. -L. Gatier dans sa contribution (« Hiérarchie et politesse dans les correspondances grecques de l’Antiquité tardive. Les exemples de Firmus de Césarée et de Denys d’Antioche », p. 115-123), notamment à travers le jeu des formes d’adresses et d’identité (je/nous, tu/vous).

 

          La fonction utilitaire de la lettre décroît, alors même que l’imprégnation rhétorique se manifeste ; la rhétorique devient l’objet même de la lettre. L’apprentissage de l’art épistolaire est attesté, entre autres, par le développement des manuels et des anthologies.

 

          D’une certaine façon la lettre devient une expression de la romanité, ce que montre Stéphane Gioanni (« La lux romana dans la correspondance d’Ennode de Pavie (473-521). L’écriture éblouissante de la romanité après la chute de l’Empire romain d’Occident », p. 295-310). Il place au centre de sa réflexion le style maniéré et précieux d’Ennode, qui accède au siège épiscopal de Pavie en 513. L’auteur de cet article a publié une version abrégée de sa thèse, soutenue en 2004 à Lyon et publiée aux Belles Lettres en 2006 (Ennode de Pavie. Lettres, tome I. Livres I et II, texte établi, traduit et commenté par Stéphane Gioanni, Paris, CUF, Les Belles Lettres, 2006) et dont le titre initial : « Lumière de Rome », « lumière de l’Église », est repris partiellement ici.

 

          Les lettres, objets matériels d’échanges, sont transportées et les conditions mêmes de ces transports sont analysées dans deux articles.

 

          Le premier est celui de Elisabeth Paoli-Lafaye (« Messagers et messages. La diffusion des nouvelles dans la correspondance d’Augustin », p. 125-141), dont le contenu est assez proche d’un article paru en 2002 (« Messages et messagers : la diffusion des nouvelles vers les régions d’au-delà des mers », dans L’information et la mer dans le monde antique, sous la dir. de Jean Andreau et Catherine Virlouvet, Rome, CEFR-297, 2002, p. 233-259).

 

          Le deuxième article est proposé par Sylvie Crogiez-Pétrequin, spécialiste du cursus publicus : « Les correspondances : des documents pour l’histoire du cursus publicus ? » (p. 143-166). Si la perspective est quelque peu inversée (plus que la correspondance en elle-même, c’est bien la poste impériale qui est le sujet de cet article), l’auteur montre aussi que le transport de l’information est l’objet de lieux communs, de stéréotypes (p. 150) : l’excuse de la hâte pour une missive courte, que l’on doit confier à un messager sur le départ ; le fait que les messagers manquent, ce qui empêche d’écrire aussi souvent que souhaité et de recevoir un courrier attendu. Ces lieux communs soulignent donc plutôt les insuffisances dans le transport des correspondances privées, la plupart transitant via des personnes privées appartenant à l’entourage. Il est vrai que le cursus publicus est avant tout un transport d’État organisé pour les informations publiques (lettres et rapports officiels), pour le déplacement des fonctionnaires et des personnes en mission publique, ainsi que du transfert de produits fiscaux (p. 144).

 

          Le pouvoir impérial intervient à différents titres dans la diffusion épistolaire de l’information.

 

          Ainsi, du pouvoir impérial émane un type normatif de correspondance, évoqué par Carles Buenacasa Pérez (« Un aspect de la correspondance des empereurs au Bas-Empire : les rescrits impériaux et la façon de légiférer sur des sujets chrétiens », p. 169-181), essentiellement à partir du livre XVI du Code Théodosien. Un même caractère normatif de la correspondance épiscopale, cette fois-ci, est également souligné par Frédéric Alpi (« La correspondance du patriarche Sévère d’Antioche (512-518). Un témoignage sur les institutions et la discipline ecclésiastiques en Orient protobyzantin », p. 333-348).

 

          La correspondance peut également permettre d’envisager la proximité par rapport au pouvoir impérial, évoquée par l’analyse de Jean-Pierre Callu (« La lettre de Symmaque à l’empereur Gratien (X,2 ; printemps 376) », p. 183-198), qui compare l’oratio IV et l’epistula X, 2, à caractère privé mais classée dans le livre X de la Correspondance de Symmaque. Une même réflexion sur la transmission et le classement est proposée par Yves-Marie Duval (« Les lettres d’Ambroise de Milan aux empereurs. Les échanges avec Gratien », p. 199-226). Gérard Nauroy reprend dans son article sur « La crise milanaise de 386 et les lettres d’Ambroise. Difficultés d’interprétation et limites d’un témoignage épistolaire » (p. 227-258) le dossier des lettres 75, 75a, 76 et 77 portant sur le "conflit des basiliques" à Milan, en 385-386.

 

          Luce Pietri (« Les lettres d’Avit de Vienne. La correspondance d’un évêque politique », p. 311-331) montre le caractère politique et diplomatique de l’importante correspondance (une centaine de lettres) d’Avit, évêque de Vienne au début du VIe s. ; la lettre devient alors l’outil d’une stratégie mise en place par un évêque particulièrement perspicace, dans un monde profondément divisé.

 

          Car un autre pouvoir émerge : celui des évêques. La correspondance des évêques constitue une part majeure des sources analysées dans ce volume et la littérature épistolaire au sein des communautés chrétiennes est ainsi au centre de nombre d’articles.

 

          Les lettres sont associées à un rituel et peuvent ainsi définir une communauté. Marie-Ange Calvet-Sebasti (« Le rituel de l’échange des lettres à l’occasion des fêtes religieuses », p. 67-81) le montre par l’étude de la lettre de fête, surtout les lettres de Pâques, présentées différemment des billets d’invitation aux fêtes commémoratives en l’honneur des martyrs et des saints. Elles accompagnent en général des cadeaux, selon un usage païen bien établi et qui persiste donc. Ces lettres dépassent le seul but d’établir un lien social entre l’auteur et le destinataire ; elles ont pour objet d’inscrire dans une universalité, par ce rappel de la communion pascale. C’est aussi la communion qui est au centre de l’article de Josep Vilella (« In alia plebe : las cartas de comunión en las iglesias de la antigüedad », p. 83-113). Le support en est, cette fois-ci, les lettres-passeports détenues par des chrétiens se déplaçant et attestant ainsi, au-delà des églises locales, d’une Eglise unique.

 

          Autre prisme, évoqué par Karine Merlin (« La concession du pallium dans la correspondance de Grégoire le Grand », p. 349-357) : la correspondance de Grégoire le Grand au sujet de la concession du pallium aux évêques de Sicile. Elle aborde là la dimension politique du pallium, insigne accordé par l’évêque de Rome, qui affirme ainsi progressivement l’autorité pontificale dans l’île. A noter un autre article qui utilise comme source essentielle la correspondance de Grégoire le Grand : Pere Maymó i Capdevila (« Politico de lo sacro y sacralización de la pólitica según el epistolario de Gregorio Magno », p. 359-390), qui évoque les liens épistolaires entre l’évêque de Rome, Grégoire le Grand, et les souverains contemporains.

 

 

          Le tissage de liens communautaires par la correspondance est enfin évoqué par l’article commun de Janine Desmulliez et Cédric Vanhems (« Paulin de Nole et ses correspondants. Une même communauté spirituelle ? », p. 393-417). La correspondance de Paulin de Nole, doit être analysée avec prudence, en raison de la déformation historique due à la volonté de ce dernier de mettre en exergue l’unanimitas et la caritas l’unissant à ses différents correspondants, dans une même communauté spirituelle.

 

          La belle expression de Bernadette Cabouret, « la lettre comme fil d’un réseau » (p. 273), souligne également l’importance de la correspondance pour définir des cercles plus ou moins proches du pouvoir impérial, des réseaux, bref pour établir des liens. Elle développe une approche originale, dans laquelle, à travers la correspondance de Libanios, la lettre apparaît comme preuve, comme pièce à conviction. Mais cette théorie stimulante repose sur les lacunes de la correspondance de Libanios (de 365 à 388 et de 388 à 390) et sur le silence même des sources pour les expliquer. Une autre approche de la lettre comme révélatrice de réseaux plus ou moins occultes, est proposée par l’article d’Emmanuel Soler (« La correspondance de Libanios et les hétairies pythagoriciennes et néoplatoniciennes en Orient au IVe s. », p. 485-506). Il y soutient la thèse d’un double registre dans la correspondance de Libanios, qui laisse entrevoir son appartenance à des hétairies de type pythagoricien.

 

          Stephan Rebenich (« Amicus incertus in re certa. La correspondance entre saint Jérôme et saint Augustin », p. 419-435) aborde l’amicitia chrétienne, à travers les échanges épistolaires entre Jérôme et Augustin. Leur correspondance est de plus en plus perçue comme un traité théologique sur l’amitié (p. 422). Ces lettres n’étaient pas de nature privée mais un « moyen de communication public » (p. 424), dont l’objet était la manifestation d’un consensus en matière religieuse. Les aspects théologiques développés dans les lettres 4 et 5 de Faustus de Riez sont au centre de l’article de Françoise Prévot (« Le sort de l’âme entre la mort et la résurrection d’après la correspondance de Faustus de Riez », p. 461-481).

 

          Inversement la correspondance de l’évêque de Constantinople, Jean Chrysostome, lors de son exil en Arménie entre 404 et 407, montre le délitement des réseaux et l’isolement croissant de l’évêque (Roland Delmaire, « Les lettres de Jean Chrysostome. Espérances et désillusions d’un évêque en exil », p. 283-291).

 

          Un ensemble d’articles s’intéresse plus particulièrement à la lettre comme source historique.

 

          Antonio Garzya (« Rhétorique et réalité dans la correspondance de Synésios de Cyrène », p. 507-513) comme Gérard Nauroy (« La crise milanaise de 386 et les lettres d’Ambroise. Difficultés d’interprétation et limites d’un témoignage épistolaire », p. 227-258) posent le problème des limites de la littérature épistolaire à la réalité que les lettres sont censées décrire, et donc, plus largement, celui du témoignage. Jean-Noël Guinot (« Une contribution à l’histoire de la crise nestorienne. La correspondance de Théodoret de Cyr », p. 437-459).

 

          Le court article de Pierre Evieux (« La correspondance d’Isidore de Péluse et ses apports à l’histoire. Méthodologie et résultats », p. 553-562) vise à rétablir l’abondante correspondance d’Isidore de Péluse (deux mille lettres…) comme une « source fiable et riche pour les historiens » (p. 554). L’auteur, décédé en 2007, a soutenu une thèse en 1995 sur Isidore de Péluse (publiée à Paris, chez Beauchesne) ainsi que deux volumes des lettres (Lettres I, Lettres 1214-1413, Paris, Le Cerf, SC n° 422, 1997 et Lettres II, Lettres 1414-1700, Paris, Le Cerf, SC n° 454, 2000).

 

          Pour conclure, l’article de Denis Roques sur Synésios de Cyrène, qui s’apparente souvent à une réfutation de l’ouvrage de Tassilo Schmitt (Die Bekehrung des Synesios von Kyrene. Politik und Philosopie, Hof und Provinz als Handlungsräume eines Aristokraten bis zu seiner Wahl zum Metropoliten von Ptolemais, Beiträge zur Altertumskunde 146, Munich-Leipzig, 2001) reprend de façon synthétique les principales difficultés auxquelles l’analyse d’une correspondance se heurte : les problèmes chronologiques, les problèmes liés à l’interprétation historique, enfin les problèmes purement littéraires.

 

          Ce volume revêt donc un intérêt majeur pour tous ceux qui s’intéressent à l’épistolographie et à l’Antiquité tardive, par la diversité des thèmes et des approches.


Sommaire

Avant-propos (Roland Delmaire), p. 13-16 (Traduction anglaise, p. 17-20)

Les usages épistolaires

Jean-Luc Fournet, « Esquisse d’une anatomie de la lettre antique tardive d’après les papyrus », p. 23-66.

Marie-Ange Calvet-Sebasti, « Le rituel de l’échange des lettres à l’occasion des fêtes religieuses », p. 67-81.

Josep Vilella, « In alia plebe : las cartas de comunión en las iglesias de la antigüedad », p. 83-113.

Pierre-Louis Gatier, « Hiérarchie et politesse dans les correspondances grecques de l’Antiquité tardive. Les exemples de Firmus de Césarée et de Denys d’Antioche », p. 115-123.

Elisabeth Paoli-Lafaye, « Messagers et messages. La diffusion des nouvelles dans la correspondance d’Augustin », p. 125-141.

Sylvie Crogiez-Pétrequin, « Les correspondances : des documents pour l’histoire du cursus publicus ? », p. 143-166.


Correspondances et pouvoir impérial

Carles Buenacasa Pérez, « Un aspect de la correspondance des empereurs au Bas-Empire : les rescrits impériaux et la façon de légiférer sur des sujets chrétiens », p. 169-181.

Jean-Pierre Callu, « La lettre de Symmaque à l’empereur Gratien (X,2 ; printemps 376) », p. 183-198.

Yves-Marie Duval, « Les lettres d’Ambroise de Milan aux empereurs. Les échanges avec Gratien », p. 199-226.

Gérard Nauroy, « La crise milanaise de 386 et les lettres d’Ambroise. Difficultés d’interprétation et limites d’un témoignage épistolaire », p. 227-258. 

Bernadette Cabouret, « La correspondance fait-elle peur au pouvoir ? », p. 259-279.

 

Correspondances et magistère épiscopal

Roland Delmaire, « Les lettres de Jean Chrysostome. Espérances et désillusions d’un évêque en exil », p. 283-291.

Stéphane Gioanni, « La lux romana dans la correspondance d’Ennode de Pavie (473-521). L’écriture éblouissante de la romanité après la chute de l’Empire romain d’Occident », p. 295-310.

Luce Pietri, « Les lettres d’Avit de Vienne. La correspondance d’un évêque politique », p. 311-331.

Frédéric Alpi, « La correspondance du patriarche Sévère d’Antioche (512-518). Un témoignage sur les institutions et la discipline ecclésiastiques en Orient protobyzantin », p. 333-348. 

Karine Merlin, « La concession du pallium dans la correspondance de Grégoire le Grand », p. 349-357.

Pere Maymó i Capdevila, « Politico de lo sacro y sacralización de la pólitica según el epistolario de Gregorio Magno », p. 359-390.

 

Correspondances entre chrétiens : amitié, foi, spiritualité

Janine Desmulliez et Cédric Vanhems, « Paulin de Nole et ses correspondants. Une même communauté spirituelle ? », p. 393-417.

Stephan Rebenich, « Amicus incertus in re certa. La correspondance entre saint Jérôme et saint Augustin », p. 419-435.

Jean-Noël Guinot, « Une contribution à l’histoire de la crise nestorienne. La correspondance de Théodoret de Cyr », p. 437-459.

Françoise Prévot, « Le sort de l’âme entre la mort et la résurrection d’après la correspondance de Faustus de Riez », p. 461-481.

 

Correspondances : rhétorique et réseaux.

Emmanuel Soler, « La correspondance de Libanios et les hétairies pythagoriciennes et néoplatoniciennes en Orient au IVe s. », p. 485-506.

Antonio Garzya, « Rhétorique et réalité dans la correspondance de Synésios de Cyrène », p. 507-513.

Denis Roques, « Les lettres de Synésios de Cyrène. Problèmes et méthodes », p. 515-552.

Pierre Evieux, « La correspondance d’Isidore de Péluse et ses apports à l’histoire. Méthodologie et résultats », p. 553-562.