AA.VV.: Guitart i Duran, Josep - Pagès i Paretas, Montserrat - Rodà, Isabel - Sans i Travé, Josep M. L’arquitectura cristiana preromànica a Catalunya, 650 p., ISBN: 9788494056543, 38€
(Institut d’Estudis Catalans, Barcelona 2016)
 
Compte rendu par Alexandra Sotirakis, Université Paris IV-Sorbonne
 
Nombre de mots : 2707 mots
Publié en ligne le 2018-03-13
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
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          2017 fut l’année de la célébration des 150 ans de la naissance de Josep Puig i Cadafalch, architecte et homme politique catalan, figure connue des modernistes comme des médiévistes qui s’éteignit au milieu du siècle dernier. L’Institut d’Études Catalanes, dont Cadafalch fut justement l’un des premiers membres, fêtait également l’an passé ses 110 ans d’existence. En vertu de cette concomitance, il fit paraître en 2016 un manuscrit resté inédit pendant près de 90 ans. Il s’agit d’un texte conçu par Cadafalch comme une révision du premier volume de l’Arquitectura romànica a Catalunya, publié en 1909 avec l’aide de Antoni de Falguera et Josep Goday. Cette première partie était dédiée aux précédents de l’architecture romane (architecture romaine et chrétienne préromane), et fut suivie de deux autres tomes parus en 1911 puis en 1918, respectivement consacrés à l’architecture romane jusqu’au XIe siècle, et aux XIIe et XIIIe siècles. Grâce à la création de l’Institut d’Études Catalanes, les connaissances purent progresser rapidement dans les années 1910, c’est pourquoi Cadafalch s’était attelé dès 1931 à une révision complète du premier volume. L’actualisation de la première partie, sur l’architecture romaine, avait conduit à la parution de L’arquitectura romana a Catalunya en 1934. L’auteur avait mené conjointement la révision de la seconde partie, sur l’architecture préromane, mais le destin de ce manuscrit, en grande partie détruit, est étroitement mêlé au parcours de son auteur, dont la carrière prend un tout autre tournant lors de l’irruption de la Guerre civile. Du texte imprimé ne restaient que quelques exemplaires ; l’un de ceux-ci, déposé à l’Institut d’Histoire de l’Art de Paris (université de la Sorbonne), sera retravaillé par l’auteur lors de son exil parisien aux côtés d’Henri Focillon. C’est ce manuscrit qui est proposé ici en fac-similé ; on y trouve l’introduction rédigée en 1934, date prévue de la première parution, mais aussi un ajout de 1944 qui témoigne d’un nouveau projet de publication, ainsi que quelques annotations manuscrites de la main de l’auteur.

 

         L’intérêt de cet ouvrage réside non seulement dans la découverte de ce texte, manifestation de l’érudition et de l’inlassable force de travail d’un homme aux multiples fonctions, mais aussi dans l’apparat critique qui est proposé par les quatre éditeurs. Josep Guitart i Duran et Isabel Rodà, professeurs à l’université autonome de Barcelone, Montserra Pagès i Paretas, ancienne conservatrice au musée national d’art catalan, et Josep M. Sans i Travé, qui dirigea les archives nationales de Catalogne jusqu’en 2015, nous offrent ici, en plus du fac-similé complet, un recueil d’essais confiés aux protagonistes des recherches les plus récentes dans chaque domaine abordé par Cadafalch. La structure des textes d’actualisation emprunte exactement celle du manuscrit de 1934, à savoir quatre parties : « l’architecture paléochrétienne » (p. 21-86 pour le fac-similé), la « période wisigothique » (p. 87-220), la « restauration carolingienne » (223-279), et « l’art mozarabe » (p. 283-373). Le choix même de ces intitulés est révélateur des défauts d’une approche désormais caduque et qui ne résiste pas aux recherches archéologiques et historiques menées depuis près d’un siècle, notamment sur la période wisigothique et sur les rapports entre la Catalogne chrétienne et les territoires musulmans au Xe siècle. Car ce sont bien ces deux parties qui souffrent des confusions les plus importantes chez Cadafalch : tout en les présentant comme chronologiques, il reconnaît que sa distinction entre les œuvres paléochrétiennes et wisigothiques repose sur des critères stylistiques davantage que chronologiques (p. 101) ; par ailleurs l’identification de formes qualifiées de « mozarabes » le conduit à placer indistinctement de nombreux édifices dans une large période comprise entre la conquête musulmane et l’arrivée prétendue des « maîtres comasques » au XIe siècle (p. 289-294). Afin de pallier ces faiblesses et d’éviter des répétitions inhérentes à ce découpage, les éditeurs ont parfois choisi de renoncer à l’ordre de Cadafalch et d’aborder d’un seul tenant certains thèmes, à l’instar du chapitre consacré à Tarragone (basilique paléochrétienne puis cathédrale wisigothique, p. 429-446), mais sans toutefois réussir à éviter les redites (cf. l’étude du siège épiscopal de Barcelone, p. 447-453 puis p. 491-493) ; les deux premiers livres pourraient en fait être fondus en un seul pour une plus grande cohésion. Si le parti-pris de se calquer sur la structure originale vise à faciliter les renvois du lecteur des textes d’actualisation vers le fac-similé, ses limites apparaissent dans la mesure où les perspectives historiographiques actuelles sont différentes de celles du début du siècle dernier.

 

         Tandis que Cadafalch et plusieurs auteurs de son époque (par exemple Manuel Gómez-Moreno) voyaient dans les grandes ruptures et « invasions » la cause principale des mutations artistiques, on privilégie aujourd'hui l’étude de la continuité des formes d’une part, et des changements plus profonds de l’autre (I. Rodà, p. 393), ce qui conduit à nuancer l’importance de ces ruptures. Les recherches menées à Tarragone conduisent par exemple à restituer une occupation continue par les Chrétiens, depuis l’Antiquité tardive (sarcophages étudiés par I. Rodà, p. 395-399) jusqu’au VIIIe siècle, et l’on doit renoncer au récit proposé par Cadafalch d’une destruction de la basilique par les barbares vers 400. L’étude de la nécropole et de la basilique (J. López Vilar, J. M. Macias et A. Muñoz, p. 429-446) dresse le tableau d’une ville formée d’un pôle politique et administratif dans la partie haute, avec l’espace le plus élevé occupé par l’ancien temple antique transformé ensuite en basilique ; hors-les-murs se trouvaient d’autres édifices de culte ainsi que le port, toujours actif. Le siège épiscopal de Barcelone bénéficie aussi d’une relecture approfondie tout à fait intéressante grâce aux investigations archéologiques de 2012-2014 (J. Beltrán de Heredia, p. 447-454). L’ancienne domus romaine donnée à l’Église formait le premier noyau chrétien de la ville, reconstruit au Ve siècle et amplifié au début du siècle suivant. On sait maintenant que la ville comptait un deuxième édifice cathédral avec Saint-Just-et-Saint-Pasteur, érigé au début du VIe siècle. Cette situation particulière, inconnue de Cadafalch qui s’était intéressé uniquement à la cathédrale de Plaça dei Rei, s’explique par la présence des Wisigoths à Barcelone et vient confirmer les sources écrites dans lesquelles apparaissent deux évêques, chrétien et arien (vraisemblablement respectivement placés à Saint-Just-et-Saint-Pasteur et sous la cathédrale actuelle).

 

         Le panorama de l’architecture wisigothique dressé par le deuxième livre (cathédrales, églises mineures, sarcophages et architecture des Baléares) finit de convaincre le lecteur de l’inopérabilité de l’interprétation portée par Cadafalch selon laquelle les formes artistiques héritées de l’Antiquité se détériorent et s’opposent à des formes « barbares » (p. 95-98). L’abandon de cette vision binaire et les développements de l’archéologie font émerger une chronologie plus précise, au sein de laquelle le VIe siècle voit la (re)construction de plusieurs cathédrales sur le sol catalan (C. Godoy, p. 491-500) : en plus de Barcelone déjà citée, la cathédrale Saint-Félix de Gérone et celle de Valence sont désormais mieux identifiées ; à Urgell, Empúries, Ausa et Lérida en revanche, l’emplacement exact n’a pas encore été mis au jour. La cathédrale d’Égara (actuelle Terrassa) est un cas exceptionnel auquel est consacré un chapitre entier (G. Garcia, A. Moro, F. Tuset, p. 503-518), car les fouilles conduites pendant près de 10 ans à partir de 1995 mettent en lumière une périodisation plus précise : une église existait dès la fin du IVe siècle et fut modifiée à partir de l’érection d’Égara comme siège épiscopal ; entre le Ve et le VIIIe siècle furent aménagés et occupés la résidence de l’évêque, la cathédrale, une église paroissiale et des édifices funéraires, chacun bien détaillé ; c’est enfin au moment de la disparition de l’évêché d’Égara que les structures furent détruites et remployées dans les églises romanes de Sainte-Marie et de Saint-Pierre. On soulignera enfin l’intérêt des enquêtes menées dans les Baléares pour notre connaissance des processus de structuration du paysage et du peuplement (S. Alcaide, M. A. Cau, p. 527-543). Les auteurs livrent une synthèse des recherches archéologiques depuis les débuts initiés par Cadafalch, autour des huit églises attestées à Majorque et Minorque, qui assumaient entre le Ve et la fin du VIe siècle une fonction funéraire et baptismale et se trouvaient au centre des noyaux d’habitation. Les typologies architecturales présentent une certaine variété, avec une prédilection toutefois pour les chevets plats, mais le mobilier est tout à fait conforme à l’organisation de l’espace liturgique dans le contexte hispanique : les autels, formés d’une table soutenue par quatre supports, sont disposés au centre de l’abside, abritent des reliques et le chœur liturgique est identifié par une barrière, des emmarchements et/ou par l’emploi d’un décor différencié.

 

         Comme pour chacune de ses parties, Cadafalch fait débuter la période carolingienne par une rupture, conséquence selon lui d’une invasion. L’arrivée des Musulmans en Catalogne aurait provoqué une émigration importante au-delà des Pyrénées, la mort de la culture barbare wisigothique, et aurait signé le début d’une période de désolation (p. 225). Les travaux plus récents ont au contraire bien mis en lumière des productions artistiques wisigothiques pendant la période carolingienne (M. Zimmermann, 2003) et nuancent le rôle « civilisateur » des moines dans la Catalogne du VIIIe siècle. Les sources qui font état d’apparitions de monastères et collégiales, connues depuis l’époque de Cadafalch, sont révisées par G. Feliu et J. M. Salrach (p. 549-555), mais c’est surtout l’archéologie qui a permis de faire des bonds importants, particulièrement pour la connaissance des églises à plans centrés d’époque carolingienne. Faute de synthèse sur le sujet (lacune comblée depuis M. A. Utrero Agudo, 2009), Cadafalch s’appuyait sur les exemples de San Satiro de Milan et de Germigny-des-Prés pour comparer et dater Sant Pere de les Puelles, à Barcelone, mais la typologie est en réalité attestée largement jusqu’au Xe siècle et ne peut constituer un argument déterminant pour la chronologie. L’église ancienne dut en fait être détruite au milieu du Xe siècle et rapidement reconstruite, mais la datation de ses sculptures, que Cadafalch plaçait au IXe siècle, est aujourd'hui abaissée au XIe par comparaison avec le répertoire et la technique du Roussillon.

 

         Le quatrième et dernier livre est sans doute celui qui bénéficie des actualisations les plus importantes. Cadafalch fait en effet de la période allant du VIIe au Xe siècle un moment d’épanouissement de l’art « mozarabe » grâce à l’arrivée au nord du Duero des Chrétiens fuyant al-Andalus, et il considère l’adoption de certains motifs comme le résultat de la présence d’artisans issus des territoires andalous sur les chantiers catalans (par exemple l’arc outrepassé, p. 293). Le chapitre d’introduction de ce livre offre une bonne synthèse des changements historiographiques qui ont opéré dans les dernières décennies (J. A. Adell, p. 573-576). L’occupation islamique de l’ancien royaume wisigothique de Tolède à partir de 711 ne modifie en fait pas en profondeur l’architecture, qui continue à exploiter les modèles hérités de l’Antiquité tardive, et les similitudes de certains motifs wisigothiques et andalous s’expliquent désormais plutôt par leurs origines communes dans l’art byzantin. La tendance actuelle est davantage à la reconnaissance des continuités entre l’art tardo-antique et les productions andalouses et catalanes ; dans cette perspective, J. A. Adell rejette le terme « mozarabe » lorsqu’il est employé dans le sens d’une architecture chrétienne sous domination musulmane ou d’une architecture de repoblación, car les innovations structurelles et formelles sont désormais nettement redimensionnées. Les arcs outrepassés découverts à Saint-Michel de Cuxa dans les années 1933 étaient interprétés par Cadafalch comme des reproductions, au Xe siècle, de formes précédemment en vigueur en Andalousie, et firent de cet édifice un représentant de « l’art musulman archaïsant » (p. 316-317) ; depuis, ces questions ont été discutées par P. Ponsich. À propos de Ripoll, les principales controverses concernent le rapport entre l’église consacrée en 977 et celle de l’abbé Oliba consacrée en 1032. Cadafalch défend l’hypothèse d’un édifice à transept et cinq absides dès le Xe siècle et plaide pour une reconstruction complète par Oliba (p. 320-325). Bien que d’autres auteurs aient défendu le même point de vue depuis, J. Duran-Porta (p. 583-589) en souligne la fragilité par le caractère unique que revêtirait un édifice à cinq vaisseaux dans la Catalogne du Xe siècle, alors même que Cuxa, pourtant important, n’en comportait que trois. Plusieurs faiblesses méthodologiques de Cadafalch le conduisirent à des conclusions erronées, à l’image des classements chrono-typologiques qu’il effectue de façon très systématique et qui le gênent pour placer certains monuments avant le Xe siècle. La profonde révision chronologique des églises à un seul vaisseau (J.-A. Adell, p. 599-601) révèle que beaucoup d’entre elles sont bien antérieures (VIIIe-IXe siècles), et que leur apparition plus tardive dans les sources – seulement au Xe siècle – doit résulter du processus de création d’un tissu paroissial et de la volonté d’incorporer et de s’approprier ces édifices par l’autorité épiscopale. De même, le caractère contestable de la méthodologie qui consiste à restituer l’aspect d’un édifice à partir de représentations dans des manuscrits (parfois réalisés dans un territoire caractérisé par des usages liturgiques différents de la Catalogne) est mis en évidence par A. Orriols (p. 603-608), qui clôture par cette mise au point les textes d’actualisation.

 

         On trouvera dans ce livre tout le matériau nécessaire à l’étude de l’architecture et de l’art catalans entre la fin de l’Antiquité et le début de l’époque romane, grâce à la divulgation des résultats de fouilles très récentes et plus anciennes, et grâce aux renvois bibliographiques très fournis (on pourra regretter l’absence d’une bibliographie exhaustive de Cadafalch). Les textes d’actualisation offrent aussi un excellent état de la recherche, avec une réévaluation approfondie des travaux de Cadafalch, des concepts et des outils méthodologiques qu’il emploie. Chacune des quatre parties est introduite par une courte synthèse très utile qui fait le point sur les avancées réalisées depuis un siècle. Alors que la notion de « premier art roman » chère à Cadafalch bénéficie d’une très bonne synthèse critique et historiographique depuis le colloque de Baume-les-Messieurs de 2012, il nous manquait encore une relecture équivalente pour les périodes précédentes ; c’est cette lacune que vient combler l’ouvrage présenté ici.

 

 

SOMMAIRE

 

- S. Vila, « Puig i Cadafalch i la veritat », p. 5-6

- J. Ros, « Presentació », p. 7-8

- J. Guitart i Duran, M. Pagès i Paretas, I. Rodà, J. M. Sans i Travé, « Introducció a l’edició “tercera“ del volum I de l’arquitectura romànica a Catalunya », p. 9-13

- Edition fac-similé, p. 15-378

- Ajout de l’éditeur. « Sobre le correccions els textos de Puig i Cadafalch posteriors a 1944 », p. 379-385

- Textes d’actualisation

LIVRE I : PERIODE PALEOCHRETIENNE

- I. Rodà, « Els precedents historics », p. 391-393 

- I. Roda, « Les primeres obres cristianes. Els sarcofags pagans usats pels cristians », p. 395-399

- A. Arbeiter, « La cupula de Centcelles », p. 401-410

- J. M. Nolla, « Els cementiris a l’aire lliure. El cementiri cristia i la cella memoriae d’Empuries », p. 411-428.

- J. Lopez Vilar, J. M. Macias, A. Munoz, « El cementiri i la basilica de Tarrgona », p. 429-446

- J. Beltran de Heredia, J. Nolla, A.-V. Ribera, « Les seus de Barcelona, Girona i Valencia », p. 447-481

LIVRE II : PERIODE WISIGOTHIQUE

 - G. Ripoll, « La invasio barbara », p. 485-490

- C. Godoy, « Les seus visigotiques », p. 491-500

- G. Garcia, A . Moro, F. Tuset, « La seu d’Egara », p. 503-518

- M. Pagès i Paretas, « Les esglésies visigotiques menors », p. 519-523

- I. Roda, « Els sarcofags de l’escola d’Aquitania al Rossello », p. 525-526

- S. Alcaide, M. A. Cau, « Les esglésies de domini bizantini de la costa oriental d’Espanya i les Balears », p. 527-543

LIVRE III - LA RESTAURATION CAROLINGIENNE

- G. Feliu, J. M. Salrach, « La invasio musulmana i la reconquesta franca », p. 545-547

-  G. Feliu, J. M. Salrach, « Els primers intents de reconstruccio », p. 549-555

- P. Banks, J. Camps, « Les esglésies de planta de creu. Sant Pere de les Puelles », p. 557-564

- J. Camps, « Fragments decoratius », p. 565-568

- « Els capitells carolingis del claustre de Sant Benet de Bages », p. 569

LIVRE VI : L’ART MOZARABE

- J. A. Adell, « Origen de l’art mossàrab a Catalunya », p. 573-576

- O. Poisson, « L’esglesia abacial de Sant Miquel de Cuixà », p. 577-582

- J. Duran-Porta, « Les esglésies mossàrabs en els documents i en els fragments arquitectonics », p. 583-589

- G. Mallet, « Les petites basiliques », p. 591-597

- J.-A. Adell, « Les esglésies d’una sola nau », p. 599-602

- A. Orriols, « Les esglésies mossàrabs en els manuscrits del Beatus », p. 603-608

- Bibliographie, p. 609-640

 


N.B. : Alexandra Sotirakis prépare actuellement une thèse de doctorat en histoire de l’art médiéval intitulée " Recherches sur l'architecture religieuse à l'époque romane en Europe : formes et fonctions", sous la direction de Dany Sandron (Paris IV-Sorbonne).