AA.VV.: Quand Versailles était meublé d’argent, exposition Château de Versailles, 19 novembre 2007 - 9 mars 2008, sous la direction de Catherine Arminjon. 25,8x28,5 cm, 320 p., 200 illustrations en couleurs, broché, 50 euros, ISBN 978-2-7118-5357-1
(Co-édition Rmn, Paris / Château de Versailles 2007)
 
Compte rendu par Marie-Claire Planche, docteur en histoire de l’art, Lyon
 
Nombre de mots : 2890 mots
Publié en ligne le 2008-09-30
Citation: Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700).
Lien: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=232
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Béatrix Saule et Niels-Knud Liebgott ouvrent le propos, rappelant la collaboration avec le château de Rosenborg à Copenhague, et exposant le but de l’exposition : « présenter en France des collections étrangères qui illustrent un aspect disparu de la cour de Versailles », puisque ce trésor a été fondu en 1689.

 

Treize articles fort documentés précèdent le catalogue des œuvres exposées. Toutes les études montrent l’importance des sources qui, pour chacune des cours, sont de même nature : il s’agit principalement des inventaires et des témoignages de visiteurs. Malgré leurs lacunes, leur manque de précision parfois, ce sont des documents essentiels pour l’étude du mobilier en général et du mobilier d’argent en particulier. Les contributions montrent bien comment les différentes cours partagèrent ce goût pour le mobilier d’argent de manière durable : les périodes couvertes s’étendent du XVIe au XVIIIe siècle. L’éclat des pièces (tables, lustres, miroirs, vases…) permettait un apport de lumière et une rupture avec les lourdes étoffes et les tentures de tapisserie. Mais l’argent présentait un certain nombre d’inconvénients parmi lesquels le poids, le coût et l’entretien ; plusieurs sources relatent en effet le temps nécessaire au nettoyage des meubles et des objets. Les études rappellent les deux principales techniques utilisées pour fabriquer ces pièces : l’âme de bois recouverte de plaques d’argent et le métal massif. Le panorama laisse percevoir les courants d’influence et les relations entre les cours. Il permet également de mieux connaître les orfèvres, leurs ateliers et les centres de production dans lesquels se sont fournis les souverains. Enfin, la plupart des articles montrent comment les pénuries monétaires ont imposé des fontes partielles ou totales du précieux métal.

Les notices du catalogue suivent l’ordre des salons des Grands Appartements dans lesquels les objets ont été présentés. Ces notices renvoient aux illustrations qui ponctuent les articles. Le classement de la partie dévolue au catalogue peut paraître agréable au visiteur de l’exposition qui, sans doute, se remémorera plus aisément les pièces qu’il a vues. À la suite des notices, un glossaire définit les vocabulaires formel et technique. La bibliographie, quant à elle, témoigne de la vitalité des publications européennes sur cette question. Enfin, le catalogue s’achève sur un utile index nominum.

 

Béatrix Saule (pp. 27-60) présente dans un article très précis les fastes et l’apparat de ce mobilier à Versailles. Elle souligne d’emblée à quel point « l’argent est un matériau familier », présent dans les intérieurs aristocrates, dans le cérémonial de la cour ou dans celui de la liturgie. L’étude fait le point sur les connaissances et l’avancée de la recherche. Inventaires, tapisseries, estampes, dessins, peintures renseignent non seulement sur les formes, mais aussi sur la disposition des pièces dans les différentes demeures royales. Le mobilier d’argent est requis pour les cérémonies, les ambassades ou les divertissements de 1668. Les pièces sont déplacées au gré des événements jusqu’en 1672. Avant la description des Grands Appartements de Versailles, B. Saule présente le décor de plusieurs autres pièces. L’étude des appartements du roi suit l’organisation des salles, tout en mettant en évidence les différentes caractéristiques du mobilier d’argent. L’auteur souligne bien la satisfaction des sens, les oppositions entre des matériaux chauds ou plus froids. Elle restitue aussi le faste des cérémonies à Versailles, notamment celui de la réception de l’ambassade du Siam dans la grande galerie. Mais malgré des commandes en cours, Louis XIV annonçait la fonte de ce trésor en décembre 1689. Le sacrifice qu’il faisait ne devait pas rester isolé et les particuliers devaient agir de même. Le 19 mai 1690 est la date de la dernière fonte du mobilier royal, il a alors totalement disparu. Cette disparition a contribué à faire naître une légende dès 1710. Puisqu’il ne reste rien du mobilier d’argent versaillais, l’étude de celui des autres cours d’Europe devrait permettre de s’en faire une idée satisfaisante. Les articles qui suivent montrent tous le lien qui peut être établi avec Versailles puisque nombreux ont été les étrangers à pouvoir admirer cet ensemble avant qu’il ne disparût.

 

Gérard Mabille (pp. 61-80) propose, grâce à d’importantes recherches iconographiques, des formes et des modèles. Il souligne dans un premier temps l’intérêt des inventaires de Richelieu, d’Anne d’Autriche et de Mazarin pour circonscrire la mode du mobilier d’argent. Les comptes des bâtiments livrent, quant à eux, l’état des dépenses et le nom des orfèvres. À l’appui de ces sources, l’auteur décrit l’exécution du Grand buffet d’argenterie : les pièces sont commentées et la chronologie établie. Ce sont surtout les dessins de Charles Le Brun et les cartons de tapisserie (notamment la Tenture des maisons royales) qui permettent de restituer un ensemble formel. La célèbre tapisserie figurant La visite de Louis XIV aux Gobelins (présente dans l’exposition) apparaît d’un accès immédiat par les pièces d’argent qu’elle représente. Mais d’autres pièces tissées viennent conforter ce que cette tapisserie offre aux regards. Les modèles de vases sont nombreux et les dessins préparatoires attestent que ces pièces ont été exécutées. L’article souligne que, malgré la fonte de 1689, cet important mobilier peut être étudié en prenant appui sur des sources variées et convergentes. Enfin, les courtes notices biographiques sur les orfèvres insérées dans les notes ne sont pas à négliger.

 

Lorenz Seelig (pp. 81-100) nous conduit jusqu’à Augsbourg, l’un des plus importants centres de production aux XVIIe et XVIIIe siècles. Si le contexte favorable qui succède à la Guerre de Trente ans peut expliquer la prospérité des commandes du XVIIe siècle, c’est bien en raison de la permanence du goût pour le mobilier d’argent que la ville poursuivit cette activité. Le grand nombre d’orfèvres permit de répondre rapidement aux commandes, même lorsqu’elles comportaient de multiples pièces. L’auteur présente l’organisation qui prévalait, situant le rôle des marchands et leurs relations avec orfèvres et commanditaires. Les étapes sont décrites, des dessins préparatoires (rarement conservés) à la répartition du travail, jusqu’aux contrôles du matériau (poinçons, titre) et au calcul du prix. Puis, les différentes techniques en usage à Augsbourg sont expliquées au travers de la présentation de quelques pièces, avant de s’intéresser aux « meubles d’argent les plus anciens ». Enfin, les commandes ou ensembles les plus importants du XVIIIe siècle sont décrits. L’article met bien en évidence la renommée de ce foyer artistique qui travailla pour la plupart des cours européennes, comme les articles qui suivent l’attestent.

 

Jorgen Hein (pp. 101-124) conduit la visite du château de Rosenborg bâti de 1606 à 1634 « dans la première puissance de l’Europe du Nord ». Le contexte historique du royaume de Danemark et de Norvège est exposé avant que ne soient décrits les aménagements et évolutions du château. La première mention d’un mobilier d’argent se trouve en 1668 sous la plume d’un ambassadeur. Aujourd’hui, de nombreuses pièces sont encore conservées et l’on sait que les productions françaises étaient très présentes. Le roi Frédéric III passa d’importantes commandes pour la salle du trône qui devait comporter douze lions en argent ; seuls trois ont été exécutés. Mais l’ensemble resta inachevé en raison de la mort du souverain et l’argent fut alors destiné à son cercueil. Deux relations de 1670 et 1677 décrivent les aménagements de cette salle et permettent de situer la place de nombreuses pièces de mobilier. La présence d’artistes français, les motifs, l’iconographie, établissent un lien avec les commandes de Louis XIV. Malgré des remaniements dans le décor et les aménagements des pièces du château, malgré la répartition de certains meubles dans différentes demeures, le mobilier d’argent affiche une remarquable permanence au XVIIIe siècle. Les clichés qui ponctuent l’article, parce qu’ils présentent ces pièces de mobilier dans le château, donnent une belle idée des effets de miroitement, du scintillement qui animaient les demeures royales.

 

Puis Winfried Baer (pp. 125-142) présente, notamment au travers de clichés anciens noir et blanc dont l’effet est saisissant, « le mobilier d’argent des électeurs de Brandebourg » au château royal de Berlin. L’électeur Frédéric III devint Frédéric Ier de Prusse en 1701. Les relations avec la cour d’Orange expliquent certainement la présence de meubles d’ébène à filigranes d’argent : les meubles plaqués et massifs sont donc distingués. Les pièces sont d’origines diverses, elles viennent principalement des Provinces-Unies, de France et d’Augsbourg ; il n’y a donc pas homogénéité iconographique. L’ensemble le plus important est très certainement le buffet d’argent de la salle des chevaliers, salle qui ne comptait pas moins de deux cent vingt-quatre pièces. Mais le successeur de Frédéric Ier, Frédéric Guillaume Ier (1713-1740), n’eut pas le goût du faste, il bannit le luxe. L’argent des demeures de plaisance fut rassemblé à Berlin, en vue d’être fondu afin de rétablir les finances. Mais alors, persuadé du contraire, le roi installa l’ensemble dans ses appartements, ce qui produisait un effet spectaculaire. Le souverain passa ensuite des commandes éblouissantes, le château de Berlin accueillit au cours de ce siècle un véritable trésor qui fait écrire à l’auteur, sur la foi des sources : « Cet ensemble d’argent constitué par trois souverains devait même surpasser par sa profusion le légendaire mobilier d’argent de Versailles ».

 

Ulrike Weinhold (pp. 143-160) décrit tout d’abord un usage de la cour de Dresde, celui des grands buffets d’argenterie, avant de commenter le mobilier d’argent d’Auguste le Fort. Ces buffets, dressés lors des cérémonies, du XVIe siècle à 1918, faisaient l’objet d’une grande attention et obéissaient à des arrangements très précis. L’aménagement souhaité d’une pièce à la manière d’un grand buffet témoigne d’un sens du faste inouï. Le dessin qui représente la disposition de la Turmzimmer en 1719, montre une profusion d’objets étonnante. Fait remarquable, en 1723, le trésor royal s’ouvre au public : l’argent blanc et l’argent doré sont disposés dans deux salles distinctes aménagées à dessein. Une partie de ces pièces a été fondue en 1772. Outre les buffets, le mobilier a joué un rôle de prestige essentiel. Auguste le Fort avait séjourné à la cour de France en 1687-1688. Les commandes qu’il passa à son retour affichent la volonté de s’identifier à Louis XIV, même si la mode du mobilier d’argent était passée.

 

Lorenz Seelig (pp. 161-168) dévoile le mobilier du prince de Hanovre, commandé vers 1725 par Maximilien Guillaume de Brunswick-Lunebourg. Il séjournait à Vienne et l’ensemble qu’il avait réuni n’avait pas d’équivalent à la cour. Les formes et les programmes iconographiques remarquables expriment son ambition. À la mort de Maximilien de Brunswick en 1726, le mobilier déménagea à plusieurs reprises, en fonction des vicissitudes de l’histoire, il a aussi été complété. Aujourd’hui, ces pièces sont au château de Marienbourg près de Hildesheim. Même s’il ne s’agit pas de l’ensemble le plus important en termes de volume, il est le seul « du baroque tardif à avoir été conservé ».

 

Stefan Körner (pp. 169-186) introduit son article par la relation du prestigieux achat de l’héritier de la maison hongroise Esterhazy : deux tables dont le coût (3000 florins chacune) est plus que considérable. Paul Esterhazy acheta ces tables à Vienne pour impressionner son pays. L’histoire de la famille Esterhazy est relatée, tout comme les intentions de Paul, influencé par les cabinets de Vienne et de Prague. Il créa donc un Kunst und Wunderkammer, au château de Forchtenstein, un véritable trésor auquel bien peu de personnes ont eu accès. Malgré quelques présentations au XIXe siècle, le mobilier d’argent était fort mal connu jusqu’à l’ouverture au public de trois salles en 2005. Le système de sécurité qui avait été mis en place autour de ces pièces a contribué à leur préservation, mais a empêché leur étude. Les pièces de ce trésor sont ensuite décrites, beaucoup viennent d’Augsbourg. L’iconographie des tables achetées à Vienne en 1665 est commentée à l’aune des sources anciennes et située dans le contexte de production. On ignore la manière dont ce mobilier d’argent a pu être présenté dans les différentes demeures et comment il était réparti. Mais l’on connaît cet ensemble qui, récemment étudié, est exposé dans la forteresse de Forchtenstein. Nous pouvons renvoyer également au catalogue de l’exposition de Compiègne (2007-2008) consacrée à Nicolas II Esterhazy (1765-1833), pour la postérité de cette dynastie (compte rendu : http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=162).

 

José Manuel Cruz Valdovinos (pp. 187-192) pose la question des origines de ce type de mobilier : sont-elles à rechercher en Espagne ? L’article prend appui sur les inventaires espagnols pour circonscrire l’importance du mobilier d’argent en Espagne. Un témoignage mentionne une table chez Charles-Quint en 1548, mais c’est surtout à partir du règne de Philippe II que le nombre de mentions s’accroît. Plusieurs tables à sujets mythologiques, exposées dans différents musées, sont ainsi identifiées. Philippe II possédait aussi un lit d’argent, les braseros étaient nombreux et les selles n’étaient pas rares. L’inventaire du trousseau d’Anne d’Autriche évoque un ensemble impressionnant. Même si Philippe II et Philippe III ont souhaité à la fin du XVIe et au début du XVIIe siècle réglementer l’usage de l’argent pour les arts décoratifs, la production n’a pas ralenti. Si les pièces des souverains espagnols sont nombreuses et relativement bien documentées, ce mobilier ne peut être l’unique origine d’une mode qui envahit toute l’Europe.

 

Gordon et Philippa Glanville (pp. 193-208) présentent le mobilier « À la cour des Stuarts ». L’inventaire de la chambre de Mary Bagot, favorite à la cour et morte en 1679, sert de point de départ. Un « bulletin de nettoyage » de 1688, « fait état de 595 kilos à Whitehall et à Saint-James ». Quand certaines commandes étaient passées en France, des modèles français étaient mis à la disposition des artistes installés à Londres. L’une des particularités de la cour est la mise à disposition du mobilier de la Jewel House : ambassadeurs et aristocrates empruntaient des pièces qui leur étaient ensuite souvent offertes. Les descriptions de nombreuses pièces rendent encore compte de l’éclat du mobilier d’argent, peu à peu remplacé par des matériaux moins lourds et moins coûteux.

 

La maison d’Orange et la cour de Hollande sont l’objet de l’étude de Peter Fuhring, (pp. 209-216) qui souligne les lacunes des témoignages. Les meubles sont difficiles à suivre au fil des générations en l’absence de garde-meuble et de numéros d’inventaire. La généalogie de la maison d’Orange est rappelée avant la description de plusieurs pièces. En raison de la position particulière de cette maison, les passerelles avec les autres cours s’imposent. On appréciera l’évocation d’une gravure de Goltzius ayant servi de modèle pour le plateau d’une table inspiré d’Ovide. Les motifs sont aussi mis en relation avec le recueil de modèles gravés de Daniel Marot, daté du début du XVIIIe siècle. De nombreuses pièces ne sont plus localisées et il apparaît difficile de reconstituer ce que fut le mobilier d’argent de la maison d’Orange.

 

Le palais du Kremlin possédait son salon d’argent que présente Angela Guenadevna Kudriavtseva (pp. 217-228). Il fut installé en 1851, des pièces furent transportées depuis Saint-Pétersbourg. L’étude rappelle l’histoire du mobilier d’argent en Russie, insistant sur une pièce d’exception : le double trône exécuté vers 1682 par des mains européennes. De beaux bassins sont commentés puis l’ensemble du décor du salon d’argent est présenté. Le salon subit plusieurs modifications ; en déshérence à partir de 1917, il se maintint jusqu’en 1922 pour entrer dans les collections du palais des armures.

 

Enfin, Hans Ottomeyer (pp. 229-231) analyse les pouvoirs symboliques de ce matériau qu’est l’argent. Il rassemble ce que les précédentes contributions ont distillé, rappelant l’intérêt porté à un métal qui constituait une réserve financière non négligeable dans les transmissions patrimoniales. L’argent, par une valeur établie, avait cours dans toute l’Europe, ce qui renforçait l’intérêt qui lui était porté. Il souligne également le lien entre les maisons et les guildes, et le rôle des pièces d’argent dans les grandes cérémonies.

 

Ce catalogue constitue un ouvrage de référence essentiel, véritable témoin de l’avancée des recherches sur les arts décoratifs et le cérémonial. Il prolonge les réflexions menées depuis les années mille neuf cent soixante sur les fêtes, les spectacles et les fastes des cours à la période moderne. Les recherches entreprises ont montré combien ces événements pouvaient être l’occasion de mettre en valeur les commandes royales. Le grand élan en faveur de ces thèmes apparaît comme un complément naturel à la volonté de mieux connaître les demeures, leur décor et les usages (1). Maintenant que l’histoire des bâtiments est maîtrisée, que celle du décor peint ou sculpté est en partie circonscrite, une meilleure connaissance du mobilier et du cérémonial s’impose. Le mobilier d’argent du château de Rosenborg a été publié en 1992 (2), mais il a fallu attendre pour que l’exposition de Versailles voie le jour et les commissaires ont rappelé que ce projet avait été formé depuis longtemps. On pourra cependant faire remarquer le peu de place accordé aux poinçons, complément indispensable aux informations livrées sur les orfèvres (3). Malgré la mise en œuvre soignée, on regrettera la faiblesse de quelques illustrations un peu floues. Puisque les différentes cours partageaient des procédés, des centres de productions et des modèles, les articles ne sont pas exempts de quelques répétitions. Dans le même temps ces redites permettent - et c’est aussi l’une des particularités appréciables d’une publication collective – la lecture isolée des textes. Reste que les contributions restituent l’éclat des pièces meublées d’argent dans ces cours européennes : les analyses, les descriptions anciennes et les photographies du catalogue y participent pleinement, suscitant des « images » dans l’esprit du lecteur.

 

(1) Cette exposition et le colloque qui l’accompagna peuvent constituer une forme d’introduction. Château de Versailles, 1993-1994, Versailles et les tables royales en Europe. XVIIe-XIXe siècles. Les actes du colloque ont paru en 2004, sous la direction de Catherine Arminjon et Béatrix Saule.

(2) Bencard, Mogens, Silver furniture. Copenhague, Samling pa Rosenborg, 1992.

(3) Bien sûr, les plus motivés pourront croiser ces données avec celles que proposent les dictionnaires de poinçons publiés.