Litoux, Emmanuel - Cron, Eric (dir.): Le château et la citadelle de Saumur. Architectures du pouvoir, 22 x 27 cm, 224 p., env. 200 ill. nb et coul., ISBN : 978 2 901837 36 7, 30 € (Société Française d’Archéologie, Paris 2010)
Recensione di Solveig Bourocher, Université François-Rabelais, Tours Numero di parole: 2791 parole Pubblicato on line il 2011-12-12 Histara les comptes rendus (ISSN 2100-0700). Link: http://histara.sorbonne.fr/cr.php?cr=1282
La Société Française
d’Archéologie consacre un supplément du Bulletin
monumental au château et à la citadelle de Saumur dont les études menées
depuis 1991 ont renouvelé la lecture. Cette entreprise, née d’une étroite
collaboration entre le Service archéologique Départemental du Maine-et-Loire et
la mission de l’Inventaire général de la ville de Saumur, permet de réunir des
archéologues, des historiens de l’art, la conservatrice en chef du
Château-Musée de Saumur et l’architecte en chef des Monuments historiques pour
traiter des édifices élevés sur le promontoire rocheux en front de Loire du Xe
siècle à nos jours.
Dans un préambule, les auteurs
rendent hommage à Ann Dodd-Opritesco, archéologue qui s’est beaucoup investie
dans ses recherches sur le château de Saumur. Après s’être engagée dans des
relevés d’élévation en 1991 alors que l’archéologie du bâti n’en était qu’à ses
prémices, elle a pris part à de nombreuses découvertes dont la mise en évidence
de la tour romane en 1994 et le dégagement de pavements mosaïqués dans la tour
ouest en 2001. Ces travaux ont largement participé au développement des
hypothèses présentées par la suite.
L’ouvrage est organisé en dix
chapitres dont les deux premiers introduisent le sujet en présentant l’état de
la recherche et l’historique du site. Les auteurs exposent clairement leur
volonté de délivrer un bilan des recherches le plus exhaustif possible en
exploitant des sources diverses et variées et en utilisant des méthodologies
complémentaires (archéologie des sols, archéologie du bâti,
dendrochronologie, analyse des textes et des plans anciens). Les huit chapitres
suivant s’intéressent, quant à eux, aux grandes périodes de chantier qu’a
connues le château : des comtes de Blois aux comtes d’Anjou (Xe-XIIe
siècles), au cours du règne de Philippe Auguste, sous les ducs d’Anjou (XIVe-XVe
siècles), lors de l’aménagement de la citadelle (XVIe-XVIIe
siècles) et des divers travaux de réhabilitation engagés depuis le XVIIIe
siècle.
Les premières constructions
implantées sur le promontoire sont analysées dans le troisième chapitre. Dès le
Xe siècle, l’ensemble était composé d’un pôle monastique et d’un
pôle castral entouré d’une enceinte. Les textes, très peu instructifs sur le
château, offrent quelques dates et descriptions de l’abbaye. Après avoir reçu
des reliques de Thibault le Tricheur, le monastère fut dédicacé vers 956. Dix
ans plus tard, les premiers seigneurs de Saumur débutaient l’édification d’une
tour et de l’enceinte. Le XIe siècle vit l’embellissement de
l’abbaye, la construction de deux portes contrôlant l’accès au promontoire et
l’élévation d’une tour résidentielle de plus de 25 m de haut, mais aussi trois
incendies rapprochés en 1022, 1026 (prise par Foulques Nerra) et 1068. Daniel
Prigent réalise actuellement l’étude de l’abbaye grâce à l’analyse de quelques
vestiges. Il nous présente ses premières conclusions sur la configuration
du monastère et le plan de l’abbatiale caractéristique des églises
carolingiennes répondant à une liturgie processionnelle.
Emmanuel Litoux s’intéresse, quant à lui, à la tour dont il ne subsiste que le
premier niveau de stockage autrefois surmonté de chambres. Il décrit un édifice
soigné à caractère seigneurial et ostentatoire. L’auteur propose deux contextes
de construction : l’investissement de la viguerie de Saumur par Geoffroy
Martel et les travaux de Foulques le Réchin après l’incendie de 1068. Grâce à
de nouvelles données archéologiques, Emmanuel Litoux nous démontre que, dans un
second temps, des travaux considérables furent engagés pour emmotter la tour
avant les constructions du XIIIe siècle.
Le quatrième
chapitre s’attarde sur le chantier du XIIIe siècle qui suivit
la prise de Saumur par Philippe Auguste. Souvent attribué à Louis IX, le
château élevé au XIIIe siècle correspond pourtant parfaitement à la
typologie philippienne : un plan régulier cantonné de quatre tours
circulaires et constitué de bâtiments adossés aux courtines. Aucune tour
maîtresse ne fut construite, la tour romane ayant été conservée comme symbole
de pérennité. L’étude du bâti a permis de conclure à un chantier rapide utilisant
un mortier de qualité assez médiocre ce qui explique l’ampleur des travaux de
réfection du XIVe siècle. L’analyse dendrochronologique effectuée
sur le solivage, attestant de remplois, n’a pu donner de date pour le chantier.
Emmanuel Litoux se rapporte alors à des données stylistiques et historiques
pour conclure à la construction du château sous Philippe Auguste.
Les campagnes de construction du
duc Louis Ier d’Anjou, documentées par les structures existantes,
des archives textuelles et iconographiques diverses dont les comptes de Macé Darne (maître d’œuvre du
duc) et l’enluminure des Très Riches
Heures du duc de Berry, occupent presque un tiers de l’ouvrage réparti dans
deux chapitres (59 pages) : le cinquième rend compte de l’étude croisée du
bâti (maçonneries et charpentes) et des sources archivistiques pour interpréter
l’évolution du chantier, tandis que le sixième chapitre s’intéresse aux
distributions et au décor de la résidence ducale.
Les auteurs réfutent l’hypothèse
d’un chantier débuté dès les années 1340-1350. Néanmoins un projet de châtelet,
avorté au niveau de la cour, pourrait avoir été amorcé avant le règne de Louis
Ier (1360-1386). Par la suite la résidence ducale fut construite en
quatre campagnes correspondant aux quatre ailes. Cependant, il faut distinguer
la première campagne, réalisée comme un projet autonome, des trois autres qui
répondent à une conception globale du palais.
La comptabilité permet à Emmanuel
Litoux de décrire très précisément, saison après saison, les phases du chantier
jusqu’en 1376. L’auteur s’est notamment penché sur les terminologies et
propose, de manière fort convaincante, d’entendre par « pavillon »,
la tour romane qui fut intégrée à la construction de l’aile nord-ouest lors de
la première campagne. Le chantier reprit entre 1376 et 1380-82 (armoiries
sculptées). Il commença par le démantèlement de la tour romane et se poursuivit
par la construction de l’aile nord-ouest, de la grande vis, de la tour ouest et
de sa travée de liaison avec l’aile sud-ouest déjà planifiée. Il faut ajouter à
cette liste la galerie voûtée d’ogives à nervures pénétrantes qui longe l’aile
nord-est et que l’étude du bâti a rattaché à cette phase par plusieurs
arguments irréfutables. Mais la découverte récente la plus marquante est celle
d’une profonde reprise en sous-œuvre pour créer
un escalier reliant la base de la grande vis au cellier aménagé dans le niveau
inférieur conservé de la tour romane. Les troisième et quatrième campagnes ont
pu être datées par dendrochronologie : l’aile sud-est de 1380-1382 marque la
rapidité de mise en œuvre du chantier grâce au contexte financier favorable
tandis que l’aile sud-ouest ne put être achevée qu’après le décès de Louis Ier,
dans la dernière décennie du XIVe siècle, la mobilisation des fonds ducaux
pour les campagnes d’Italie ayant ralenti les
travaux. À travers leur étude, les auteurs abordent également les questions
relatives à l’économie du chantier (matériaux, transport, mise en œuvre,
organisation, effectifs, rémunération) et aux bâtiments annexes au château
englobés dans l’enceinte (porte à double pont-levis, cuisines, salle de
justice, écuries).
Mary Whiteley s’attache, quant à
elle, à restituer la distribution des pièces. En 1375, limité à l’aile
nord-est, le palais possédait une salle dans la tour romane ouverte sur une
chambre de parement donnant, au nord, sur une chambre de retrait, puis des
latrines et une garde-robe, et, à l’est, sur la chapelle reliée par une galerie
à deux oratoires. Nous retrouvons à Saumur le schéma distributif du palais du Louvre de Charles V que l’auteur connaît
parfaitement. Cependant il aurait été pertinent de souligner la présence de
l’expression « chambre de retrayt » dans les comptabilités du château
de Saumur alors qu’elle n’apparaît nullement dans celles du Louvre (Salamagne,
Alain, « Le Louvre de Charles V », Le palais et son décor au temps de Jean de Berry, Presses
Universitaires François-Rabelais de Tours, 2010, p. 73-138). De surcroît, la
chambre de retrait est interprétée comme une pièce où le duc pouvait se retirer
sans évoquer la relation aux latrines dont on sait qu’elles portaient souvent
le nom de retraits jusqu’au XVIe siècle. En revanche, l’auteur
s’étonne à juste titre de la superposition des oratoires du duc et de la
duchesse.
Dans un second temps, la
destruction de la tour romane entraîna l’édification d’une grande salle dans
l’aile nord-ouest, reliée au premier logis par une grande vis comparable à celle
du châtelet de Vincennes. À l’ouest, la grande salle s’ouvrait sur la tour
ouest et sa travée de liaison formant un ensemble cohérent mais complexe
distribué par des couloirs coudés et une vis à double révolution distinguant
les accès domestiques de ceux destinés au couple ducal pour se rendre dans les
chambres à coucher. L’aile sud-ouest abritait les chambres de jour du duc et de
la duchesse. Celle du duc possédait un couvrement atypique mis en évidence
par Jean-Yves Hunot : une fausse voûte lambrissée fixée sur une ossature
suspendue au plafond. En avant des chambres, le châtelet d’entrée portait une
chapelle haute à l’intérieur de laquelle les auteurs proposent de reconstituer
une tribune reliée à la chambre de la duchesse et au chemin de ronde. L’aile
sud-est comportait, quant à elle, plusieurs logis prolongés dans un avant-corps
extérieur et dans la tour sud. Dans les combles, plusieurs pièces étaient
autrefois séparées par des cloisons dont les traces ont pu être observées.
Du décor intérieur, nous
possédons des fragments de pavements mosaïqués à glaçure plombifère retrouvés
dans l’aile nord-est en 1907 et entre 2000 et 2007 dans la tour ouest et des
remblais. Trois argiles (blanche, rouge et rose) furent choisies pour créer des
formes et des combinaisons variées parfois complétées par des décors estampés
ou en relief. Jacqueline Mongellaz s’interroge sur ce choix de pavement fait
par Louis Ier d’Anjou qui se rattache aux modèles des abbayes
angevines mais qui marque également un goût pour le luxe.
Le septième chapitre expose les
modifications apportées au château au XVe siècle. Yolande d’Aragon
agrandit l’aile sud-est, puis à sa mort en 1442, c’est René d’Anjou qui se
chargea de l’entretien du château. Des désordres dans le sol entraînèrent une
déstabilisation des élévations des tours qui durent être partiellement
reconstruites : la flèche en pierre de la grande vis, visible sur les Très Riches Heures fut notamment
remplacée par une charpente plus légère. Quelques éléments flamboyants marquent
le passage du roi René (arc en accolade à choux et fleurons, soufflets en
girandole, clés héraldiques) qui fut cependant assez bref, le duc préférant ses
demeures de villégiature moins contraintes par le cérémonial de cour. Il
logeait alors dans l’aile sud-est avec vue sur la Loire, laissant à son
chambellan l’ancienne chambre de Louis Ier. C’est d’ailleurs dans
cette seule pièce que nous sont parvenus les vestiges d’un décor peint de
verdures si cher à René d’Anjou. Christine Leduc-Gueye, spécialiste des peintures
monumentales au Moyen Âge et en Anjou, évoque également des scènes de
chevalerie dans la grande salle en relation avec la création de l’ordre du
Croissant.
Aux XVIe et XVIIe
siècles, Saumur devint une place stratégique occupée par une garnison
protestante. La menace continuelle d’une attaque des ligueurs mais aussi d’un
soulèvement de la ville entraîna la fortification de deux faubourgs et la
construction d’une citadelle autour du château. Dans le huitième chapitre,
après une présentation analytique des plans et vues cavalières utiles à la
compréhension des projets de construction, Éric Cron décrit le déroulement des
chantiers entre 1589 et 1649. Il s’attache plus particulièrement au programme
lancé par le gouverneur Duplessis-Mornay, fidèle conseiller d’Henri de Navarre,
qui débuta rapidement par l’élévation de fortifications en terre avant la construction
d’une enceinte bastionnée maçonnée. Outre les formes architecturales des
ouvrages de défense de la citadelle (plan en demi-lune ou à cornes), l’auteur
aborde les questions de la conception et du financement du projet. Si le
gouverneur s’est lui-même impliqué dans la gestion globale et le paiement des
travaux, l’ingénieur italien Ricardo Bartolomeo semble avoir été l’auteur des
plans. L’hypothèse d’Éric Cron, fort bien argumentée, repose sur des documents
parfois inédits et un rapprochement avec le chantier de l’enceinte bastionnée
de la ville de Tours jamais souligné auparavant. Dans la première moitié du
XVIIe siècle, impulsés par Louis XIII et Richelieu, les travaux
reprirent pour ajouter une grande tenaille et des casemates qui ne furent pas
toutes achevées par manque d’argent. Les nouveaux dessins s’inspirèrent alors
des théories de l’ingénieur du roi, Antoine de Ville, nous montrant un exemple
d’ensemble bastionné préexistant aux constructions de Vauban.
De profonds remaniements
touchèrent directement le château angevin et son environnement pour la création
de casernes et d’un arsenal dans l’enceinte et d’appartements pour
Duplessis-Mornay dans le palais décrits dans le neuvième chapitre. Les logis
étant en mauvais état, des travaux jugés prioritaires furent engagés pour
permettre l’installation du gouverneur et de sa femme dans les anciennes
chambres de René d’Anjou. S’appuyant sur des sources écrites, l’auteur énumère
les différents travaux d’aménagements qui répondirent rapidement à des besoins
résidentiels mais également à une ambition toute particulière :
l’association du mythe de l’unité retrouvée de l’État aux grands personnages du
protestantisme.
Le dernier chapitre, dédié aux
restaurations du château, comporte deux sections. La première sur les XIXe
et XXe siècles présente l’histoire contemporaine du château qui,
après avoir servi de prison, obtint le statut de monument historique et connut
plusieurs projets de mise en valeur. À travers les différents chantiers,
l’auteur analyse l’évolution des doctrines patrimoniales. Dès 1811,
l’architecte Normand se montra respectueux de l’architecture du XIVe
siècle. Lucien Magne continua sur cette lancée en nourrissant ses projets de
sérieuses recherches historiques. Après la Seconde Guerre
mondiale, l’entrepreneur local s’activa aux réparations pour empêcher les
Allemands de faire leur choix. La seconde section, écrite par l’architecte en
chef des Monuments historiques chargé des dernières restaurations, résume les
différentes interventions liées à un nouveau projet de musée puis à
l’écroulement du front nord en 2001. Les désordres dans le coteau ayant
entraîné, à plusieurs reprises au cours de l’histoire, des déstabilisations,
tassements et effondrements de maçonnerie furent analysés et maîtrisés par une
structure en béton entre 2003 et 2007.
L’ouvrage se termine par quelques
extraits des comptes de Macé Darne, intelligemment présentés (termes
architecturaux en gras et index) et un dossier documentaire composé de dessins,
relevés et photographies provenant de plusieurs lieux de conservation
archivistique. D’ailleurs il faut souligner la qualité de reproduction des
nombreuses illustrations qui parcourent tout l’ouvrage, appuyant les
descriptions et arguments des auteurs.
Si l’organisation chronologique
choisie est nécessaire pour une lecture claire, chaque chapitre est construit
au regard des autres, les auteurs ne se cloisonnant pas dans une période
réduite ou une méthodologie unique. L’approche à la fois spécifique et globale
permet donc de comprendre les implications des récentes découvertes sur les
interprétations architecturales et topographiques du château de Saumur et de
ses alentours. Grâce à des circonstances exceptionnelles dues à la fermeture du
site au public pendant plusieurs années, cette étude détaillée et approfondie
est aujourd’hui essentielle à la compréhension du château et plus
particulièrement du riche palais de Louis Ier d’Anjou et des
fortifications bastionnées de Philippe Duplessis-Mornay. L’ouvrage est une
monographie de référence.
Sommaire
Hommage à Ann Dodd-Opritesco, p. 5
Chapitre I : Le château de Saumur, un état de la
recherche, p. 7
- L’historiographie ancienne du château de Saumur :
un bilan contrasté, p. 7
- L’accélération des recherches sur le château de
Saumur : l’apport de l’archéologie, p. 8
- La citadelle de Saumur : la grande oubliée des
recherches sur les fortifications bastionnées, p. 9
Chapitre II : Présentation générale, p. 13
- Le contexte topographique, p. 13
- Historique, p. 13
Chapitre III : L’abbaye et le château aux Xe-XIIe
siècles, p. 19
- L’abbaye de Saint-Florent et le château : premiers
témoignages écrits, p. 19
- L’enceinte du boile,
p. 19
- Le monastère, p. 20
- Le château aux Xe-XIIe siècles,
p. 25
Chapitre IV : La construction de la forteresse du XIIIe
siècle : un château philippien, p. 39
- Implantation et fondations, p. 39
- Le parti architectural, p. 40
- L’adjonction d’un châtelet, p. 47
Chapitre V : L’édification d’un château-palais dans le
dernier tiers du XIVe siècle, p. 49
- Les travaux de reconstruction engagés par Louis Ier à
partir de 1367, p. 49
- L’économie du chantier, les matériaux de construction
et leur mise en œuvre, p. 73
- L’organisation du boile
aux XIVe et XVe siècles, p. 83
Chapitre VI : Le faste d’une résidence princière à la
fin du XIVe et au tout début du XVe siècle, p. 91
- La mise en scène du pouvoir, p. 91
- Les carreaux de pavement mosaïcaux du château de
Saumur, p. 101
Chapitre VII : Le château au temps du roi René, p. 109
- Les reconstructions et les adaptations du XVe
siècle, p. 109
- Entre verdures et scènes chevaleresques : les
décors peints au château de Saumur au temps de René d’Anjou, p. 113
Chapitre VIII : Le château de Saumur et la citadelle au
temps de la controverse, p. 115
- La documentation figurée : analyse et perspectives
chronologiques, p. 115
- La naissance d’une citadelle : le tour de force de
Duplessis-Mornay, p. 119
- Les protagonistes du chantier de Duplessis-Mornay et
son financement, p. 123
- La citadelle au temps du gouverneur Urbain de
Maillé-Brézé (1626-1650), p. 127
- Conclusion, p. 135
- Sources, p. 135
Chapitre IX : Les appartements de Philippe
Duplessis-Mornay au château de Saumur : la quête d’un nouveau Louvre, p.
139
- Des travaux de première nécessité pour un appartement
de transition, p. 139
- De la galerie royale à l’appartement de prestige, p.
140
- La distribution de l’appartement de Duplessis-Mornay au
château de Saumur, p. 142
- Conclusion, p. 144
Chapitre X : 1 – Les restaurations du château de Saumur
au XIXe et au XXe siècle, p. 147
- Une approche utilitaire du « donjon »
(1789-1891), p. 147
- La vocation culturelle du château (1891-1918), p. 151
- Le château ouvert sur la ville de Saumur après 1918, p.
157
Chapitre X : 2 – Les dernières campagnes de
restauration, p. 165
Annexe, p. 169
Documentation graphique et photographique, p. 189
Bibliographie, p. 219
Résumé, p. 225
Les auteurs, p. 226
Table des matières, p. 227 |